Textiles organiques
Ce n’est plus un secret, l’industrie textile est la plus polluante au monde à cause de la ressource en eau qu’elle nécessite et du rejet de produits chimiques dans nos sols dont elle est à l’origine; pour la culture des fibres naturelles tel que le coton issu de l’agriculture traditionnelle mais aussi la fabrication de fibres synthétiques et artificielles (dérivés de pétrole), la teinture des tissus et la confection des vêtements.
En tant que passionnées de style et par extension de vêtements et pour ne pas être spectatrice de ce navrant constat; je me tourne principalement vers deux modes de consommation en matière de mode: la seconde main et les tissus creuserai la piste de l’occasion une prochaine fois car aujourd’hui je me penche sur les textiles eux -même.
Ce que je qualifie de TEXTILES ORGANIQUES, ce sont des fibres naturelles provenant de végétations et dont la culture est contrôlée comme n’étant pas nocive d’un point de vue écologique. Ces matières sont également bio-dégradables contrairement aux fibres synthétiques qui deviennent des déchets persistants.
Ces tissus ont également des avantages pour le bien-être au quotidien de ceux qui les portent. Ils permettent à la peau de respirer et empêche les odeurs de transpiration fréquentes quand on porte des vêtements synthétiques. Ça réduit également les risques d’allergie.
La peau étant une porte d’entrée sur notre organisme, les étoffes non traitées évitent d’absorber des produits chimiques.
Les textiles organiques les plus connus sont le coton bio, le chanvre, le Lyocel et le lin.
Le Label Oeko-Tex permet d’aller vers un tissu qui ne contient pas de produits chimiques mauvais pour la santé mais il n’y a pas de lien avec la fibre en elle-même qui peut très bien être synthétique ou naturelle sans que la culture n’ai été contrôlée contrairement au le Label GOTS (certification bio couvrant de la matière première au résultat en passant par la teinture).
De nouvelles matières sont développées actuellement qui protègent l’environnement car fabriquées à partir de résidus végétaux non utilisés jusqu’à présent. Le cuir d’ananas est fait à partir de la peau du fruit, la laine de coco à partir de déchets de la noix, cuir de raison avec les résidus une fois le jus extrait; mais il y a aussi des fibres d’orange, de pomme, de carotte, de bananier et de maïs, entre autre, qui risquant de bientôt faire parler d’eux en bien.
Avec ces quelques clés, vous pouvez faire des choix qui sont bons pour vous et pour la planète…ou pas ^^.
Ludivine Zwaen, conseillère en image personnelle et coach déco basée dans le Loiret.