Nouvelle année
2020, on s’en souviendra. Comme dirait mon fils on va être dans les livres d’histoire, c’est toujours ça .
Il y a un an jour pour jour, j’entendais beaucoup de personnes attendre avec impatience la nouvelle année .Chacun y allait de sa projection, on l’espérait plus chanceuse, plus tranquille, plus mouvementée, plus heureuse en somme.
2020 a débuté, sans grande différence avec celles qui l’ont précédée, avec son lot de bonne résolution et puis bim, bam , boum. Elle s’est transformée en scénario digne d’un film de science fiction (j’aime pas les regarder pour la plupart alors imaginez bien que les vivre …).
Je fais parti de ceux qui ont continué leur quotidien sans me rendre compte que le monde allait changé…pendant un temps. Puis il a bien fallut se rendre à l’évidence quand le monde a été mis en pause.
On s’est retrouvé face à l’inconnu, l’enfermement, la peur d’être malade, l’angoisse de perdre un proche. L’avenir immédiat que chacun dessinait a été bouleversé, suspendu pour l’un , saturé pour l’autre. Comme si il y avait 2 réalités, celle où on court dans tous les sens pour soigner, protéger et celle où tout ralenti.
On a dût apprendre à avancer à vue, dans le brouillard, en ne voyant pas plus loin que le out de ses chaussures. Autant dire que tous ceux qui aiment contrôler et organiser ont eut l’impression de tomber dans un ravin.
Une fois le choc passé, l’espoir. L’espoir qu’on tienne les promesses faites pendant le confinement :faire plus attention à notre impact sur la planète, aux personnes qui sacrifie leur vie pour notre santé, qu’on consomme local pour soutenir les petits commerçants et artisans, que nos hôpitaux aient plus de moyens au long terme, qu’on se serrent les coudes, qu’on prennent le temps de s’occuper de soi, des autres, même une fois libérés…
Fort de ses projections positives, la plupart se sont adaptés au point d'apprécier ce nouveau rythme de vie où on a le temps.
Sauf que… quand on a put ressortir on n’a pas tenu nos promesses. On a fait comme avant les gestes barrières en plus. On est pas devenu une meilleure version de l’être humain, on s’est juste adaptés aux nouvelles obligations sanitaires .
Mais le film ne s’arrête pas là, re-confinement annoncé au moment de l’année où on a tendance à être flagada, l’automne.
L’ambiance est pesante, on n’a même plus le soleil pour compagnon pour remonter le moral. Et on a perdu espoir. On ne voit plus le bout du tunnel, on entend des mots angoissants partout. Pas une conversation sans les mots virus, pandémie, complot, attentat… Perso, ça me donne envie d’hiberner.
Je fais partie de celle qui pensent que la vie est faite de cycles. 2020 a été une année de changements, les codes ont été cassés , je pense même ne pas exagérer en disant qu’ils ont été fracassés.
Je ne sais pas à quoi va ressembler le monde d’après mais je pars du principe qu’il ne peut être que mieux tellement 2020 nous a parut surréaliste, au moins autant qu’un tableau de Dali.
Nous pouvons accompagner ce nouveau cycle en mettant en applications les projections bienveillantes et humaines qui sont nés au printemps 2020. Disons que cette année comptait pour du beurre.
Rien de tel que de faire un petit nid douillet pour se ressourcer et de tout faire pour se sentir au mieux quelque soit les évènements extérieurs.