Mieux consommer ok mais sans stress
Quand on se rend compte que ce que l’on achète ou ce qu’on utilise a de nombreux impact, on fait en sorte de changer sa façon de consommer.
Pour ma part le déclic s’est produit il y a un peu plus de deux ans.
J’ai pris conscience que je n’avais aucune idée du contenu des produits que je mettais en contact avec mon organisme. Je me suis rendue compte que je me contentais de ce qui était écrit en gros.
Pigeons du marketing bonjour…
Je ne me souciais pas de ce qui allait arriver mais juste de l’instant T et que ce soit facile et rapide.
Alors j’ai commencer à regarder les ingrédients de mes cosmétiques, la composition de mes vêtements, les ingrédients de mes produits alimentaires pour faire au mieux pour mon corps, pour ma santé, pour mon avenir. Je m’offrais cette attention nouvelle en prenant le temps de choisir en connaissance de cause.
Au début, du temps, il en faut car on découvre un monde jusqu’alors inconnu. On fait des recherches, on teste, on goute, on expérimente pour prendre de nouveaux repères.
De nature curieuse j’ai creusé mes recherches pour aller plus loin et partager cette bienveillance naissante à d’autres sujets connexes comme l’écologie mais aussi les conditions de travail des personnes qui fabriquent ce que l’on achète.
Et là ça a commencé à tourner au vinaigre dans ma tête. Je voulais bien faire mais par ici je lisais qu’il fallait faire ceci alors que de l’autre côté on disait tout l’inverse. J’ai commencé sans m’en rendre compte à me mettre une grande pression vis à vis des mes achats et de notre mode vie. J’essayais de trouver des astuces pour consommer mieux pour moi, pour la planète, les animaux, l’humanité toute entière pour pas cher et en plus il fallait que ça convienne à toute ma tribu. Un CASSE-TÊTE !!!
J’y ai beaucoup réfléchie et petit à petit je me suis détendue. Je fais au mieux mais je ne veux pas me gâcher la vie.
Le but n’est pas de se stresser. La vie s’en charge bien assez.
Il faut aller à son propre rythme et faire quelque chose sera toujours mieux que ne rien faire.
Chacun a ses propres priorités et avance en fonctions .Pour certain.e.s c’est le bien-être animal qui va primer pour d’autres se sera l’environnement, pour d’autres encore la santé (…).
Dans un monde idéal on aurait tout ça et on n’aurait pas besoin de décrypter les étiquettes pour faire les bons choix mais voilà ce monde n’existe pas (encore ?) et nous ne sont que des humains, imparfait par nature.
On peut tenter de s’améliorer et d’avancer pas à pas en accord avec les valeurs qui nous sont propres et surtout on peut se poser des questions au lieu de faire des choix par habitude ou influencés par la publicité.
La green sphère est devenue une communauté grâce à internet qui est pavée de bonnes intentions. Mais entre les bonnes intentions et les jugements il n’y a qu’un pas qui est vite franchi.
Par exemple; si vous achetez un vêtement en laine, certains vous feront culpabiliser de ne pas penser aux conditions dans lesquels le mouton a été tondu mais si vous porter un textile synthétique d’autre vous reprocheront de participer à la pollution terrestre en faisant usage d’une matière non dégradable.
Bref vous avez bien compris qu’il n’y a pas de solution parfaite et que si on veut trouver à redire c’est toujours possible.
Je n’ai pas la solution de consommation ultime, je fais de mon mieux en veillant à ne pas m’ajouter de la charge mentale et avec le budget qui est le mien mais je félicite quiconque qui ne consomme pas de façon irréfléchie quelque soit l’ampleur des changements.
Je suis persuadée qu’on ira plus loin en se soutenant, en s’encourageant plutôt et que c’est cette dynamique qui nous tire vers le haut.
Alors 💖 sur vous
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